Aux abords de la bouche, comme le corps entier dissoute dans la fadeur des eaux,
passe l’un des goûts désirés,
goût que la bouche voudrait téter avec appétit,
croyant pouvoir en imbiber les entrailles nécrosées qui peut-être se revivifieraient ainsi,
goût qu’en réalité la bouche ne tolère pas,
et recrache dès son contact avec la langue.