Sans appuis déjà connus, encore
connus, ne cherchant pas à reconnaître au-dessous de soi certains des
promontoires ayant parfois porté les pieds, n’en ayant pas le temps,
sauter d’écroulement en écroulement, danser, au-dessus du vide
(peut-être le vide) s’abandonner à la joie de ne pas anticiper le pas
prochain, accueillir sans résistance le vertige pour trouver en lui
l’assurance qu’il faut pour ne pas craindre de tomber.